C’est une Résidence Autonomie non médicalisée. 72 studios pour personnes seules, et un T2 pour un couple (à partir de 60 ans).
Nos interlocutrices au sein de l’établissement : – Romi Raoelison-Luis Mota, Directrice – Sylvie Bruel, Responsable du Service Seniors du CCAS
LES ENJEUX IDENTIFIES
Nous avons réalisé un diagnostic sensible auprès des équipes de chaque établissement. Notre but était de comprendre la vie de l’établissement, son rythme, les difficultés rencontrées par chacun.e (les résident.e.s, leurs proches, les professionnel.le.s). Nous avons aussi cherché à repérer les potentiels et les envies afin de co-construire des parcours artistiques et culturels pensés sur-mesure et ancrés dans un contexte précis.
Voici les enjeux que nous avons identifiés ensemble pour nourrir la création d’un parcours artistique et culturel à la Résidence du Clos Lamotte. La première concerne la convivialité, qui manque au sein de la résidence depuis la crise du covid selon les équipes. Le personnel de la structure souligne l’importance de “retrouver de la vie au sein de l’établissement”. Cela concerne également les relations inter-personnelles entre les résident.e.s, qui gagneraient à être ravivées autour d’occasions spéciales. Le second enjeu concerne la programmation et l’implication des résident.es. Selon l’équipe, ces dernier.e.s sont désengagé.es, et ce sont toujours les mêmes personnes qui participent aux animations proposées. Il y a un gros enjeu autour de la manière dont on peut donner envie aux personnes de participer, et toucher les résident.e.s qui sont particulièrement isolé.e.s. Il y a également une envie, de la part de l’équipe, que ce parcours puisse rendre les espaces collectifs plus chaleureux, par l’animation qu’il pourra générer et les décorations qui pourront rester ensuite. Enfin, la structure souhaite que ce parcours permette de valoriser les connaissances et les talents des résident.e.s, qui sont nombreux.
Nous réalisons, lors des premiers échanges, que la directrice, Romi Raoelison-Luis Mota, a l’intuition qu’un projet autour de la cuisine/gastronomie permettrait de relever tous ces défis. Elle y réfléchit depuis plusieurs mois sans trouver le temps et le cadre adapté pour le mettre en œuvre.