Résidence Autonomie non médicalisée de 69 logements
Notre interlocutrice au sein de l’établissement : – Aïcha NZUZI, Directrice
LES ENJEUX IDENTIFIÉS
Nous avons réalisé un diagnostic sensible auprès des équipes de chaque établissement. Notre but était de comprendre la vie de l’établissement, son rythme, les difficultés rencontrées par chacun·e (les résident·es, leurs proches, les professionnel·les). Nous avons aussi cherché à repérer les potentiels et les envies afin de co-construire des parcours artistiques et culturels pensés sur-mesure et ancrés dans un contexte précis.
A la résidence Arpavie Le Vert Galant, nous avons rencontré des résident·es plutôt autonomes, dont les activités se structurent notamment vers l’extérieur. Plusieurs identités culturelles cohabitent bien ensembles. Beaucoup d’activités existent déjà, et notamment du théâtre, de la dansé, des ateliers santé-cuisine… Un petit groupe participe régulièrement aux animations, mais il y a aussi des personnes isolées, bien qu’assez autonomes. C’est la musique qui mobilise le plus : les résident·es “aiment le chant, la gaité”.
Les résident·es expriment plusieurs revendications : ils et elles voudraient qu’on arrête de considérer leur lieu de vie comme un mouroir, pouvoir tisser des liens avec les gens du quartier, exposer et montrer leurs nombreux talents… Voici les enjeux à mettre au travail :
Intégrer la résidence à la vie du quartier et déstigmatiser le regard
Favoriser des occasions d’intergénérationnel
Lutter contre l’isolement et faire participer des résident·es qui ne participent pas d’habitude
Valoriser les potentiels artistiques internes et répondre à une envie de faire la fête